On me dit que la façon dont j’ai survécu à cette épreuve pourraient aider ces parents.
La plupart des gens qui n’ont pas connu ce drame, sont désemparés face à leurs amis ou parents.
J’ai répondu à chaque demande avec maladresse parfois parce que c’est très personnel,
surtout lié à la nature et au tempérament de chacun.
Aujourd’hui, je n’ai qu’une réponse : l’amour éternel de ma fille. Nous n’avons jamais cesser de nous aimer.
Tout ce que j’ai fait le sport auto, la fondation Julie Tonelli pour l’enfance et les milliers de tee-shirts, papillons et autres goodies,
c’est par amour pour ma fille.
Mon seul conseil: aimer votre enfant et vous recevrez tout en retour.
Ne perdez pas espoir, vous serez aidé. Un jour la souffrance et la colère disparaîtront, vous comprendrez.
Mais dès que son enfant passe de l’autre côté, on passe aussi dans un autre monde. on devient forcement quelqu’un d’autre.
Le papa de Julie
PS: Le 6 octobre 2002 à 5 heures environ, j’apprenais le drame. Je mets en ligne ce message que j’ai rédigé il y a deux jours.
Je n’aurai pas pu l’écrire en ce moment, parce que le traumatisme est toujours là. Je pense à tout ce qui s’est passé ce matin là ,il n’y pas de mot pour le dire…