Lors de la Coupe du Monde KF2 Sarno, Enzo Guibbert retrouvait la compétition après une assez longue pause et peu d'entrainement en même temps qu'il prenait pour la première fois le volant de son nouveau châssis Kosmic. Le meeting s'est cependant mieux déroulé que le Championnat d'Europe de Zuera au mois de juillet. Pendant les essais libres, Enzo tournait souvent parmi les 2 ou 3 plus rapides. Pourtant, dès que le grip de la piste s'est mis à augmenter, il n'a pas été facile de trouver les bons réglages. Il lui manquait un petit dixième pour rester dans le peloton de tête lors des chronos officiels, d'autant que son groupe, le dernier, partait au plus fort de la chaleur. Malgré son 2ème temps, il pointait 22ème au général.

Gêné par l'âpreté de la lutte dans ses 2 premières manches qualificatives, Enzo enchaînait ensuite une 5ème puis une 6ème place en terminant fort chacune de ses courses. Etrangement, l'arrivée de la gomme sur la piste la rendait plus glissante, ce qui convenait moins bien à Enzo, toujours particulièrement à l'aise dans un fort grip. En préfinale, un accrochage le renvoyait en queue de peloton mais il parvenait à terminer 25ème. Pour la finale, l'attaque était au programme dès le départ, réussi, et Enzo remontait régulièrement en signant des temps comparables à ceux de la tête en milieu de course. Son kart s'essoufflait un peu en vue de l'arrivée qu'il franchissait en 13ème position après un gain de 12 places.

Pour Enzo, le bilan de cette Coupe du Monde est globalement positif avec si peu de roulage préparatoire et une évolution de la piste qui ne lui a pas été favorable. Le karting à haut niveau reste difficile et très coûteux. Le pilote de Sauvian se tourne maintenant vers l'automobile avec une saison 2012 prévue en Auto Sport Academy et des tests déjà encourageants en monoplace. Pourtant il ne s'interdit pas de revenir en kart quand l'occasion se présentera. Il doit d'ailleurs participer prochainement à sa première course en KZ.

Site officiel: www.enzoguibbert.com

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Même avec un kart manquant de vitamines, Dorian Boccolacci a réussi à faire des prodiges lors de la Coupe du Monde KF3 à Sarno. Les séances d'essais ont révélé d'entrée de jeu un déficit côté moteur, tandis que le châssis ne comblait pas toutes les attentes de l'équipe. Avant même les chronos, Dorian savait qu'il n'avait pas une machine pour gagner. Il lui restait à faire le maximum pour minimiser ces effets néfastes. Dans ces conditions, les essais chronos du vendredi matin revêtaient une importance capitale.

Nicolas Moni peaufinait pour la circonstance un réglage optimal et Dorian parvenait à décrocher une 9ème place inespérée lui assurant de partir en deuxième ligne à chacune de ses 6 manches qualificatives. Les choses commençaient mal dans les premiers mètres de la première course avec un accrochage qui l'envoyait en dehors de la piste. Tournant ensuite à 7 dixièmes des plus rapides, il lui était difficile de revenir au classement, mais au moins, il n'avait pas renoncé. C'était un coup dur pour commencer les qualifications, à ce stade de la compétition, il était loin d'accéder aux finales.

Dans les manches suivantes, Dorian appliquait la même stratégie : un bon départ, un rythme le plus soutenu dans les premiers tours pour se laisser décrocher le moins possible et une gestion habile des derniers tours, quand sa mécanique faiblissait, pour ne pas perdre trop de terrain et surtout ne pas se faire sortir. Contre toute attente, le plan a fonctionné : 5ème, 4ème et même 3ème à l'arrivée, Dorian remontait progressivement dans le classement et décrochait sa qualification en 20ème position, ce qui était déjà une belle récompense pour ses efforts.

Tout était cependant à refaire en finale à cause d'un accrochage qui l'éliminait dès le départ de la préfinale: zéro tour bouclé, classé 32ème, on aurait put croire que tout était fini, sauf quand on s'appelle Boccolacci. La victoire était définitivement hors d'atteinte, mais Dorian n'en avait cure et se lançait dès l'extinction des feux dans une remontée incroyable dont il a désormais le secret. Nico Moni avait trouvé un set-up efficace pour toute la course, le Birel BMB donnait tout ce qu'il pouvait, mais c'est surtout le pilote qui se jetait dans la bataille et doublait quasiment à chaque tour un plusieurs adversaires après un départ relativement prudent. Pas question de chuter en cours de route, quitte à céder une place pour mieux la reprendre ensuite. Le bilan était éloquent : 19 positions gagnées à l'arrivée au 13ème rang, difficile de faire mieux à ce niveau.

Déçu par le matériel, le clan Boccolacci va sans doute modifier ses plans pour l'avenir car le talent de Dorian mérite mieux pour se battre aux avant-postes. Reste que la performance du jeune pilote varois aura été en tout point remarquable.

Site officiel: www.dorianboccolacci.com

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Décidément Valentin Moineault n'est pas gâté cette saison ! Alors que ses performances le hissent régulièrement parmi les tout bons de la catégorie KF3, il rencontre plus souvent qu'à son tour des contre-temps qui l'empêchent de concrétiser. Lors de la Coupe du Monde KF3 à Sarno, il a été privé de résultat par un enchaînement diabolique. Pourtant, quand on y regarde de plus près, Valentin est vraiment dans le coup.

Les essais libres sont consacrés à la mise au point du matériel Sodi/Parilla par l'équipe de Ludo Racing et l'ensemble se révèle compétitif pour les chronos avec le 5ème temps du groupe 4 qui place Valentin en 18ème position au général sur les 102 pilotes engagés dans la compétition. Il commence par assurer la 6ème place en première manche, mais cela se complique dans la deuxième lorsqu'il est bousculé et pointe 21ème au 1er tour. Malgré une machine moins véloce, il remonte 13ème. Son châssis montre de grosses faiblesses au cours de la troisième course samedi matin au point qu'il en est exclu pour non-conformité technique. La quatrième manche se déroule à peu près sans encombre, avec une 8ème place, même s'il ne peut exploiter sa pointe de vitesse que sur un seul tour à cause de l'agitation dans le peloton. Dans la cinquième, il perd 9 places au 2ème passage, mais remonte malgré tout14ème. Ses qualifications s'achèvent sur un nouveau problème en dernière manche : 5ème sur la grille de départ, il passe 20ème au 1er tour après un accrochage. Il remonte 15ème avant de renoncer dans l'avant-dernier tour et d'écoper ensuite de 10 secondes de pénalité pour une manœuvre jugée agressive. Vu la situation, on l'aurait été à moins...

Avec toutes ces galères, Valentin se qualifie seulement en finale B, une course dont il sera éliminé dès le restart de la procédure « slow » déclenchée après un gros accrochage. La déception est grande dans le clan Moineault qui aimerait bien que Valentin puisse enfin exprimer son talent sans obstacle.

Site officiel: www.valentin-moineault.com

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Le pilote corse John Filippi a franchi une marche importante ce week-end lors de la Coupe du Monde KF2 à Sarno. On le savait rapide, capable de beaux coups d'éclats, mais il n'avait encore jamais pu démontrer son potentiel sur toute la longueur d'une grande épreuve. Devant un parterre de pilotes chevronnés, John a tout simplement été excellent d'un bout à l'autre du plus grand meeting de l'année.

Rapide, et même très rapide, sachant utiliser au mieux un ensemble Exprit/Vortex préparé de main de maître par Renato Merlin et son équipe, sans aucun soutien particulier de l'usine. Régulier dans la performance dès les essais, mentalement très solide, même dans l'adversité, auteur de départs impeccables, très fort dans la gestion de courses à haut risque, John a été capable de mettre à profit tout le travail effectué depuis deux saisons pour faire éclater un talent complet. Il a été tout simplement le meilleur performer français de cette compétition. Il signe d'abord la pole de son groupe aux essais chronos, ce qui le place 3ème au général.

Pourtant, le résultat n'est pas venu récompenser l'ensemble de ses performances. John franchit la ligne d'arrivée de sa première manche qualificative en 2ème position, mais écope de 8 secondes de pénalité pour une vitesse excessive au départ. Il est ensuite sévèrement taclé hors de la piste au départ de la 2ème. Il ne cède pas au découragement et remporte la 3ème course, mais son kart est trop léger de 100 g à l'arrivée, presque rien quand on sait que le pilote perd jusqu'à 2 kg dans l'effort à chaque manche. C'est l'exclusion réglementaire. Conscient qu'il a sans doute emmagasiné trop de points pour être qualifié, John n'en continue pas moins à se battre dans les deux courses suivantes, 6ème et 5ème.

La finale B, de laquelle il part 13ème, relève davantage de la guérilla que d'une course de kart. Chahuté de toutes parts, John gagne des places mais ne peut mettre en avant ses capacités dans de telles conditions. Le résultat final, une 9ème position, est accessoire. Ce sont des performances de tout premier ordre qu'il faut retenir de cette compétition internationale, une expérience qui compte dans la carrière d'un pilote en renforçant la confiance dans un potentiel désormais révélé au grand jour que l'on est impatient de voir à nouveau s'exprimer en piste lors du GPO d'Essay fin octobre.

Site officiel: www.johnfilippi.com

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« Ce n'est pas le résultat auquel je m'attendais, il y avait moyen de faire beaucoup mieux, au moins dans les 5 premiers. Je n'avais pas tout à fait la machine pour gagner dimanche, mais sans un problème d'allumage et deux accrochages, le top 5 était envisageable. »

Rapide pendant les essais libres, Victor Sendin (Tony Kart/Vortex) l'est aussi au moment des chronos officiels de la Coupe du Monde KF2 à Sarno, puisqu'il signe le meilleur temps de son groupe. Malheureusement, dans cette dernière série, il doit composer avec une piste moins bonne à cause de la chaleur et se retrouve 16ème au général, au lieu de 4 ou 5ème comme il pouvait logiquement l'espérer avec la pole du groupe 4. Partant de la 3ème ligne, il passe 4ème dans les premiers mètres de sa 1ère manche qualificative mais s'accroche et abandonne. 5ème dans la suivante, il renonce encore une fois dans la 3ème sur un bris d'allumage. A ce niveau de compétition, ses chances de qualifications sont bien hypothéquées.

Pourtant, Victor ne baisse pas les bras et se concentre pour allier vitesse et résultat. Grâce à une 6ème et une 3ème place, il obtient son ticket pour les finales. Mission pleinement remplie en préfinale avec une remontée de 21 places, histoire de montrer de quoi il est capable. Partant 12ème pour la finale décisive, il se fait percuter en bout de ligne droite: « J'avais pourtant retardé mon freinage au maximum, mais le pilote qui me suivait a dû oublier de freiner. Il m'a envoyé dans le décor. » Revenu à son point de départ, 12ème, Victor se remet en chasse, même s'il sent bien que le podium s'est envolé pour de bon. Il lui faut reprendre mètre après mètre les écarts qui se sont déjà creusés pour rentrer finalement dans le top 10.

Cette Coupe du Monde aura néanmoins montré la solidité du jeune pilote LPDA qui sait se montrer aussi déterminé que rapide dans l'adversité. Sa 10ème place reste un excellent résultat dans l'absolu et une performance exceptionnelle au vu des circonstances. Un nouveau challenge l'attend maintenant en GPO avec un titre de Champion de France à assurer lors de l'épreuve finale d'Essay en octobre.

Site officiel: www.victorsendin.com

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Pronostic difficile avant le départ de la finale de la Coupe du Monde KF2 à Sarno. Sans problème particulier, Loris Spinelli (Tony Kart/Vortex) possède le plus de chance de s'imposer, c'est incontestable, mais Paolo Ippolito (Kosmic/Vortex) reste très rapide et Tanart Sathienthirakul (Tony Kart/TM) a le potentiel pour décrocher enfin un titre d'importance. De plus il peut se passer beaucoup de choses dans les lignes suivantes. Coup de stress pour Moller-Madsen dont le moteur ne démarre pas de la grille de départ.

L'intervention de son mécanicien lui permet de partir, mais en dernière position. Sami Luka sort dans le 1er virage, Spinelli part devant suivi par Sathienthirakul, mais il se fait déborder par Antonio Giovinazzi (PCR/TM). Paolo Ippolito (Tony Kart/Vortex) et Jakub Dalewski (Tony Kart/Vortex) se neutralisent dans le 2ème tour, Pascal Belmaaziz (DR/Parilla) récupère la 4ème position devant Sam Snell (Energy/TM) et Christian Sorensen (Tony Kart/Vortex). Snell perd deux places au profit de Sorensen et Michelle Gatting (Birel/BMB).

La bataille fait rage entre Giovinazzi et Spinelli. Stefano Cucco (Birel/Parilla) pointe 7ème devant Victor Sendin (Tony Kart/Vortex) avant que celui-ci ne perde 2 places. Tour 5: Giovinazzi en tête devant Sathienthirakul et Spinelli. Belmaaziz passe 3ème au tour suivant, Sathienthirakul chute 5ème. Giovinazzi a pris un peu d'avance, mais cela reste très serré dans le peloton de quatre poursuivants. Sorensen attaque Belmaaziz, Gatting pointe 5ème. Spinelli se rapproche dangereusement de Giovinazzi, le leader et reprend les commandes de la course au 8ème passage. Gatting a dépassé Belmaaziz, maintenant menacé par Sathienthirakul. Cucco est 7ème, Ippolito 8ème, Gianni Vigorito (Birel/BMB) 9ème, Snell 10ème et Sendin 11ème.

Mi-course, Spinelli possède une courte avance de 0,5'' sur Giovinazzi, les poursuivants s'espacent progressivement. Sathienthirakul chute 9ème. Sorensen, 3ème, revient petit à petit sur Giovinazzi, Belmaaziz contient encore Ippolito, auteur du meilleur tour. Sauf coup de théâtre, Spinelli est bien parti pour remporter la Coupe suivi par Giovinazzi et Sorensen. Gatting va avoir du mal à monter sur le podium, d'autant qu'elle abandonne dans le 15ème tour. Belmaaziz a cédé sa 5ème place à Ippolito. Sorensen parvient à faire la jonction avec Giovinazzi à 2 tours de l'arrivée. Il passe second dans le dernier tour. Belmaaziz résiste au retour de Vigorito et c'est Cucco qui en profite pour les passer tous les deux.

Spinelli remporte la Coupe du Monde KF2, c'est le délire dans les tribunes, Sorensen prend finalement la 2ème position devant un Giovinazzi dépité. 4ème Ippolito, 5ème Cucco, 6ème Belmaaziz, 7ème Vigorito, 8ème Sathienthirakul, 9ème Snell et 10ème Sendin.

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