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Jules Bianchi-Gérard Tonelli papa de Julie
 
Lorsque Julie était sur les circuits, tous les enfants étaient autour d'elle. Jules l'a connu à 8 ans. 
Sur le circuit de Brignoles, il était toujours  avec Julie.
Durant toutes ses années de compétition Jules a représenté Julie sur tous les circuits du monde (Voir Photos de toutes les catégories ci-dessous).
C'est avec un grand bonheur, que nous avons accueilli la titularisation de Jules en F1. Son talent, son potentiel de travail, sa simplicité, son intelligence et sa gentillesse vont lui permettre de gravir les derniers échelons de la carrière d'un top pilote.

Gérard Tonelli 
 
 
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 Jules pilote F1 Marussia 2013
 
 
 
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 Elodie-Jules-GG
 
02-03-13 
Tests à Barcelone
Troisième jour des essais à Barcelone et c'est notre nouvelle recrue, Jules Bianchi, qui a fait ses débuts au volant de la MR02 sur le circuit de Catalunya. Moins de 24 heures après avoir rejoint l'équipe, le français de 23 ans a bouclé 74 tours dans la monoplace qu'il pilotera en course à Melbourne dans deux semaines. Il a terminé au 12è rang sur 13 avec un meilleur temps de 1:23.028. 
La matinée a été consacrée à l'acclimatation de Jules dans la voiture mais il n'a pas fallu longtemps pour que Jules soit dans un bon rythme. Il a ainsi pu effectuer des évaluations et se familiariser avec la MR02 en configuration Melbourne. La piste a été sèche toute la journée et les températures dans l'air et sur la piste bonnes offrant des conditions optimales à Jules. 
Jules sera de retour dans la voiture demain matin avant de céder sa place à Max Chilton l'après-midi. Les conditions devraient être les mêmes qu'aujourd'hui. 
Jules Bianchi, n°22: 
Les dernières 24 heures ont passées si vite, signature avec ma nouvelle équipe et premiers essais en un temps record. Les conditions étaient vraiment bonnes et la journée très chargée, j'ai pu accumuler beaucoup de kilométrage, je ne pouvais pas demander plus pour un premier jour avec la MR02. Mon seul regret et de ne pas avoir pu avoir de tour propre pour mon train de supersoft du fait du drapeau rouge en fin de journée. Cependant, j'ai beaucoup appris de la voiture et de l'équipe. Je suis content et impatient de reprendre le volant demain matin. Un grand merci à l'équipe pour l'accueil et pour avoir travaillé si dur dans la nuit pour que tout soit prêt ce matin. Je suis très optimiste pour Melbourne et la saison.' 
John Booth, team manager, Marussia F1 Team : 
'Il est certain que c'était un très bon début pour la carrière de Jules chez Marussia. L'équipe était extrêmement bien organisée la nuit dernière et Jules s'est très vite trouvé à l'aise dans la voiture, d'où la journée sans souci aujourd'hui. Jules nous a rapidement donné un bon retour qui nous permet de développer la voiture et d'effectuer notre programme de tests. Nous avons bien progressé ces dernières semaines. Il nous reste cependant beaucoup à faire pour être parfaitement prêt pour la première course. Demain, Jules travaillera avec l'équipe de course au complet et s’entraînera aux arrêt aux stands, puis Max prendra le relais pour conclure le programme d'essais. 
Source : Marussia F1 Team
 
 
sophie-jules-gg.png Sophie-Jules GG
 
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Elodie-Jules Kart
 
jules_fr-2.0.png Jules champion  de France FR 2.0
 
f3-jules.png Jules bianchi F3

 

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 Jules Bianchi GP2

 

jules3.5.png Jules Bianchi FR 3.5

 

 

Les secrets de Jules Bianchi, le 4e Français en F1


De même qu'en 1995, quatre pilotes français - Grosjean, Pic, Vergne et Bianchi - seront au départ des Grands Prix 2013

Meilleur kartman de sa génération, le Brignolais Jules Bianchi fera ses débuts en F1 dans deux semaines en Australie, au volant d'une Marussia-Cosworth.
 

Confirmé hier soir chez Marussia-Cosworth - il portera le N°22 -, le Brignolais Jules Bianchi, 23 ans (né à Nice), sera le quatrième pilote français titulaire cette année en F1. Ainsi, de même qu’en 1995, à l’époque du quatuor Alesi-Boullion-Gachot-Panis, la France retrouve donc ses Mousquetaires en Grands Prix.

Petit fils de Mauro Bianchi et petit neveu de Lucien, qui écrivirent de belles pages de l’histoire du sport auto à leur époque, Jules est managé par Nicolas Todt, le fils de Jean, l’actuel président de la FIA (Fédération internationale de l’automobile. Il rejoint donc Romain Gosjean (Lotus Renault), Charles Pic (Caterham-Renault) et Jean-Eric Vergne (Toro Rosso-Ferrari).

Essayeur chez Ferrari dès 2011, toujours membre de la Driver academy de la Scuderia, la Varois a débuté en kart, sur le célèbre circuit Jean Vial de Brignoles, où son père, Philippe, gestionnaire de la piste, le laissait s’amuser après l’école.

Avec Michael Scchumacher sur le circuit Jean Vial
Un jour, il roula même à Brignoles en compagnie d’un certain Michael Schumacher, alors à son apogée chez Ferrari, venu s’affûter comme beaucoup de pilotes de Grand Prix le font régulièrement. Un rêve commençait alors à prendre forme.
Meilleur pilote tricolore de sa génération en karting, Bianchi fit dès 2007 étalage de son talent naissant en monoplace, tout d’abord en Formule Renault 2.0, puis en F3, en GP2 - une catégorie où il joua de malchance et se blessa même très sérieusement à la colonne vertébrale -, avant de passer à la Formule Renault 3.5 et de s’imposer notamment l’an passé lors des World Series au circuit Paul-Ricard.

Yannick Iglesias : "Une année pour se montrer..."
En 2012, il était le 3e pilote de l’équipe Sahara Force India-Mercedes. Et à deux semaines du lancement de la saison 2013 en Australie, à Melbourne, on était presque sûr que le Varois allait encore rater le coche... Mais non, voilà Jules Bianchi chez Marussia, le team au nom du premier constructeur russe de voitures de sport. Avec lequel il est capable d’en étonner plus d’un, sans tarder, vraiment !
Pour Yannick Iglesias, ex-champion de France de kart et patron du team aubagnais KIPC (Kart In Pro Compétition), au sein duquel Bianchi allait régulièrement donner des conseils aux jeunes pousses - espérons qu'il puisse le faire encore, parfois, dans l'avenir si son emploi du temps le lui permet -, 2013 sera : "Une saison pour montrer tout son potentiel avec une voiture qui ne sera pas la plus performante du plateau. Mais Jules a d'énormes capacités auxquelles il ajoute une ardeur au travail et une véritable pugnacité. Dire qu'il est talentueux serait superflu... Attention tout de même, car la F1 est une cage aux fauves et il va devoir s'y faire une place !"

Ce que vous ne savez pas forcément de Jules Bianchi
Avec la complicité de RST (Renault Sport Technologies) et de l'agence de communication Zone Rouge, voici quelques éclairages à propos des petits secrets de Jules Bianchi, récoltés lors d'un rapide entretien.
Quand avez-vous disputé votre première course ?
Jules Bianchi : "En kart, à 10 ans. J'ai débuté en monoplace en 2007, en Formule Renault et j'ai été champion de France cette anée là."

Quel est votre circuit préféré ?
J.B. : "Monaco, Spa et Silverstone sont trois circuits que j'aime beaucoup. Je dirais qu'il y a quelque chose de particulier sur chaque tracé."

Et votre pilote préféré ?
J.B. : "Michael Schumacher, c'est le meilleur. J'aime également beaucoup Fernando Alonso !"

Une personne a-t-elle été décisive dans votre parcours ?
JB : "Nicolas Todt, qui est mon manager depuis longtemps."

Quelle est la première chose que vous faites en rentrant d'une course ?
J.B. : "En rentrant d'une course, en principe j'ai beaucoup de linge sale... donc la première chose que je fais ce sont les machines à laver."

Avez-vous un plat préféré ?
J.B. : "Les pâtes préparées par ma maman (ndlr : Christine)"

Si vous n'aviez pas été pilote, quel métiez auriez-vous aimé faire ?

J.B. : "Cela aurait été dans le sport. J'aurais notamment aimé être footballeur."

Quel est votre lieu de vacances préféré ?

J.B. : "J'aime bien aller en Corse (ndlr : où le coeur de Jules a pris racine)"


Charles-Bernard ADREANI cbadreani@laprovence-presse.fr