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Dorian Boccolacci 

 

RESULTATS.CLIC... 

 

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Les KF nous ont encore gratifié d'une très belle course dont le dénouement n'a été connu que sur la ligne d'arrivée après plusieurs coups de théâtre. Karol Basz (Tony Kart/Vortex) est sorti en tête du premier tour, talonné par un San Snell (Energy/Parilla) très incisif, alors que Dorian Boccolacci (Energy/TM) avait réussi à se rabattre en 3ème position sur la bonne trajectoire. Lance Stroll (Zanardi/Parilla) occupait alors la 4ème position devant Armand Convers (Kosmic/Vortex). Boccolacci trouvait d'abord l'ouverture sur son équipier Snell, imité dans la foulée par Stroll et Convers, avant de s'attaquer peu après à Basz en lui faisant l'extérieur dans le droite après la ligne de départ, ce qui n'est pas banal.

 

Convers venait ensuite à bout de Stroll et rejoignait le pilote Tony Kart dans la chasse à l'Energy. Plus loin, Ben Barnicoat reprenait la 5ème place à Snell, Callum Ilott (Zanardi/Parilla) remontait fort en 7ème position devant Marco Maestranzi (PCR/Parilla) et George Russell (Birel/TM). Pendant ce temps, le 2ème Français, Valentin Moineault (ART GP/TM) gagnait régulièrement du terrain. Basz se montrait menaçant pour Boccolacci, et réussissait à lui rependre le commandement au 9ème passage, tandis que Convers passait 2ème un peu plus tard. Désormais 3ème, Boccolacci n'avait pourtant pas dit son dernier mot...

 

Ilott et Maestranzi s'accrochaient après la mi-course, seul le Britannique pouvait continuer, mais très retardé. En tête, le trio restait plutôt groupé en moins d'une demi-seconde. Boccolacci parvenait à prendre l'avantage sur Convers, qui ne renonçait pourtant à rien. Basz cassait à l'amorce du dernier tour, offrant la première place à Boccolacci. Le duel franco-français rejouait alors son deuxième acte. Plus véloce dans les parties rapides, Convers attaquait dans le dernier virage, mais Boccolacci lui offrait une forte résistance qui se concluait pas un léger contact. Convers, pas très content, tentait de repasser sur la ligne, mais Boccolacci l'emportait de 28 petits millièmes face à son aîné. Stroll profitait d'une belle 3ème place qui récompense un beau début de saison en KF, devant Barnicoat, 4ème, Kevin Rossel (LH/BMB) 5ème. Moineault rentrait habilement dans le top 10.

 

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11 français en ouverture à la Conca 

Ils n'étaient que 8 l'an dernier à ce premier rendez-vous de la WSK Master Series, alors que les engagés sont passés dans le même temps de 218 à 194, pour une épreuve disputée un mois plus tôt en 2013, soit en avance de 2 semaines sur la Winter Cup.

 

Parmi les 28 pilotes KZ2, Jérémy Iglesias (Lenzo/LKE) et Charly Bizalion (BRM/TM) défendront les couleurs de la France avec un nouveau matériel et un mouveau team pour chacun. La KF (ex-KF2) rassemble 47 engagés dont 4 Français: Valentin Moineault (ART GP/TM), Dorian Boccolacci (Energy/TM) en provenance de la KF3 et Paul Boutonnet (Zanardi/Parilla), trois jeunes qui étrenneront à La Conca leur nouveau matériel, tandis que l'expérimenté Armand Convers (Kosmic/Vortex) se mesurera à la jeunesse en retrouvant le pilotage du kart sans vitesse après 3 saisons de KZ.

 

Comme toujours, c'est la KFJ (ex-KF3) qui remporte le plus de succès avec 61 pilotes inscrits. Là aussi les Français seront au nombre de 4, avec Gabriel Aubry (Birel/TM), Arthur Lehouck (Lenzo/LKE), Julien Darras (Tony Kart/Parilla) et un nouveau venu, Giulliano Alesi (Intrepid/TM), seul pilote du plateau à rouler sous cette marque. Absent des premières listes publiées, Bryan Elpitiya (Zanardi/Parilla) est pourtant bel et bien présent à La Conca, portant ainis à 11 le nombre de frenchies en course. 

 

Belle bataille franco-française dès le lancement de la WSK Master Series à La Conca avec la pole réalisée par Dorian Boccolacci (Energy/TM) en 45''972 dans la 2ème série, suivi par Armand Convers (Kosmic/Vortex), leader de la 1ère série en 46''142. Le toujours vert Stéphanois rétablissait la situation en remportant ensuite la Superpole avec un chrono de 45''960, 13 millièmes plus vite de Boccolacci, son jeune dauphin. La 3ème place est occupée par Martin Kodric (FA Kart/Vortex) devant Dalton Sargeant et Karol Basz (Tony Kart/Vortex) se livrant eux-aussi un joli combat de génération. 

 

Callum Ilott (Zanardi/Parilla) réussit lui aussi son entrée en KF avec la 7ème position devant Ben Barnicoat (ART GP/TM). George Russell (Birel/TM) échoue au pied de la sélection pour la Superpole avec sa 13ème positio. Valentin Moineault (ART GP/TM), second Français, pointe 20ème, Tom Joyner (Zanardi/Parilla) se montre un peu déçu de son 23ème chrono, Paul Boutonnet (Zanardi/Parilla), 40ème temps, n'a pas bénéficié d'une machine suffisamment performante.

 

Pas grand monde ! Le jeune Hollandais sur son CRG/TM a dominé son sujet en même temps que la concurrence avec un chrono de 45''434, devant des ténors comme Ben Hanley (ART GP/TM) et Paolo De Conto (Birel/TM). Fabian Federer, CRG, offre une 4ème belle place au nouveau moteur Modena, Charles Leclerc (ART GP/TM) signe un prometteur 6ème temps. Rapide en début de séance, Bas Lammers (Praga/Parilla) se contente de la 12ème position devant son ancien équipier Jérémy Iglesias (Lenzo/LKE) et Charly Bizalion (BRM/TM).  

 

 

 

Info Kartcom / © Photo archives KSP 

L'horizon 2013 se précise pour Dorian Boccolacci et les contacts noués avec Energy Corse se concrétisent en un programme international KF au sein du team italien régulièrement habitué des podiums. La saison s'annonce donc bien sous le bleu Energy dont le slogan « Full gas » convient particulièrement bien à Dorian. Bonne nouvelle supplémentaire : son équipe technique de choc, Luigina et Simone, l'accompagnera dans l'aventure Energy. Fidèle à la marque TM depuis ses débuts en KF3, Dorian poursuivra cette année sa collaboration fructueuse avec l'usine italienne représentée par Franco Drudi et le préparateur britannique Gordon Finlayson de GFR.

 

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Rendez-vous pour les premiers tests en Italie à La Conca et Lonato avant la Winter Cup et le lancement de la WSK, avec toute l'impatience d'un pilote qui n'a pas beaucoup roulé depuis Las Vegas en novembre.

 

De solides ambitions pour Dorian Boccolacci en 2013

 

 

Dorian Boccolacci s’est affirmé en 2012 comme une valeur sûre du karting international. Pour sa seconde saison en KF3, il a haussé le rythme avec une grande maturité en se plaçant à la pointe du combat à chaque occasion, grâce à une combativité de tous les instants. 3ème du Championnat d’Europe, il avait le talent requis pour briller davantage encore lors de la Coupe du Monde, mais le sort en a décidé autrement. Quoi qu’il en soit, c’est désormais un pilote aguerri, convoité par de nombreuses équipes. Le jeune pilote du programme Lotus F1 Junior Team et de l’Equipe de France FFSA Karting, rejoindra cette année le Team Energy Corse en KF avec la ferme intention d’aller chercher la victoire en 2013.

 

 

 

Indéniablement doué d’un sens peu commun de l’attaque, Dorian a multiplié les exploits lors de sa dernière saison de KF3. Débutant 2012 comme pilote officiel Intrepid Driver Program, il a rapidement fait sa place dans l’équipe jusqu’à en devenir le pilote n°1 en KF3. Si le matériel n’a pas toujours été simple à mettre au point pour être au niveau des meilleurs, Dorian n’a jamais ménagé ses efforts pour obtenir le maximum de sa machine. Quelques circonstances extérieures l’ont empêché de décrocher les récompenses que son talent méritait, mais le bilan de l’année s’avère néanmoins largement positif, confirmant sans appel le potentiel étonnant du pilote varois.

Dorian a tout simplement excellé en vitesse pure et en stratégie de course. Tout juste âgé de 14 ans, il possède déjà un métier impressionnant. Sa condition physique irréprochable et un mental d’acier lui permettent de donner le meilleur à chaque occasion. Il était bien parti pour le titre en Championnat d’Europe quand un de ses équipiers l’a contraint à l’abandon en course 2 à Varennes-sur-Allier. Leader après les qualifications lors de la seconde épreuve en Grande-Bretagne, il a extrait le dernier centième de son Intrepid/TM pour assurer une place sur le podium. Lors de la Coupe du Monde disputée à Zuera, un problème de conformité technique sur un détail de son châssis l’a fait rétrograder en queue de peloton. Il a du encore se surpasser pour reprendre pas moins de 20 places dans les 12 premiers tours de la finale, mais sa place dans le top 15 mondial est loin de correspondre à sa valeur. C’est la course...

Les spécialistes n’ont pas été dupes de ces contre-temps et la cote de Dorian n’a cessé de grimper tout au long de l’année. Les sollicitations n’ont pas manqué en vue de 2013 pour le jeune pilote du Lotus F1 Junior Team. Les différents tests effectués en fin de saison se sont conclus par un accord avec le team Energy Corse, régulièrement abonné aux premières places et détenteur de nombreux titres depuis plusieurs années. Dorian va donc se lancer dans une nouvelle aventure internationale, dans la catégorie KF cette fois, celle qui regroupe les ténors du karting actuel. Il pourra compter sur l’encadrement technique qui l’a particulièrement soutenu en 2012, le tandem de choc Luigina-Simone l’accompagnant également en 2013. Habitué de longue date des moteurs TM, il reste aussi fidèle à l’usine italienne avec laquelle il entretient de très bons rapports. Par ailleurs, il n’est pas exclu qu’il découvre à l’occasion la KZ et ses puissantes mécaniques à boîte de vitesse au comportement plus proche de celui des monoplaces.

Boccolacci reste plus que jamais un pilote à suivre en 2013 dans sa chasse à la victoire sur les circuits européens de karting avec de solides arguments, tant en ce qui concerne son pilotage que son entourage sportif.

 

 

Site officiel: www.dorianboccolacci.com

 

 

Info Kartcom / © Photo KSP


Pilote officiel Ludo Racing, team satellite de Sodi, Vincent Fraïsse est impatient de reprendre le volant pour une saison 2013 qui s'annonce bien chargée. La priorité est donnée au Rotax Max avec des ambitions internationales non dissimulées, même si le programme reste essentiellement hexagonal en début d'année.

 

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De nombreux entrainements sont prévus pour démarrer les compétitions avec un bonne connaissance du matériel. La Régional Series va ouvrir le ban en février à Lyon, suivie par le Championnat régional Rhône-Alpes. Viendront ensuite le Championnat de France et le Challenge Rotax France avec l'objectif d'obtenir une place pour la Finale Mondiale Rotax à la Nouvelle Orléans.

 

Vincent disputera également quelques courses en X30: Championnat de France et Finale nationale à Lavelanet, X30 Challenge Europa à Mariembourg et Finale Mondiale X30 à Lyon. D'autres épreuves pourront se rajouter au programme selon les résultats et les posibilités du moment. Le pilote a travaillé sa condition physique pour être au top de ses possibilités tandis qu'il affiche un moral en béton à l'idée de disputer une belle saison de karting. 

 

"Je suis ravi de repartir avec Ludo Racing avec la confiance de Sodi ! confie Vincent Fraïsse. Les châssis Celesta et Sigma que je vais utiliser ont une excellente réputation tout à fait méritée. J'ai presque 20 courses à mon calendrier et je suis vraiment motivé pour retrouver le chemin des pistes après plusieurs mois sans roulage: un beau défi à relever avec le soutien de mes partenaires Rosny 93, Fun & Race, HRP Design et Racing For Ever..."

 

 

Info Kartcom / © Photo KSP

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 Jules et Sébastien Caranta-Louis et Yannick Iglésias.

 

Kart in Pro compétition et Sonic Racing Kart sont des concurrents sur les circuits et dans les paddocks. Yannick et Sébastien l'était déjà en tant que pilotes. 

Les débuts de leur fils Jules et Louis en même temps pourraient ouvrir une nouvelle aventure de pilotes et ensuite de  team manager. Je pense que c'est le souhait des deux papas, je leur souhaite de le voir se réaliser.

Je n'oublie pas les mamans Lucie et Emma bien entendu:)

 

 En attendant, quel beau moment de passion et d'amour entre les parents et les enfants. C'est la plus belle image du karting. 

J'imagine Julie avec ces deux bouts de choux, c'était comme ça sur tous les circuits. 

Le vrai bonheur...

 

Le papa de Julie 

Gérard Tonelli 

 

 

 

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 Team Kart in Pro Compétition et Sonic Racing Kart

 

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Jules Caranta et Louis Iglésias 

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 Les 8 membres de la formation 2013 de l'Equipe de France FFSA Karting se sont lancés dans leurs premiers exercices dès ce dimanche après-midi à Chamonix. Arrivés dans leur nouvelle tenue en salle de sport, en compagnie d'Yvan Muller, leur capitaine, et de Mathieu Zangarelli, leur coach, ils ont rapidement mouillé le t-shirt dans un test initial servant de base à leur programme personnalisé d'entraînement concocté par leur préparateur physique David Alaria. La journée s'est terminée par une séance de lutte avant les traditionnels étirements en soirée. Les choses sérieuses vont réellement commencer ce lundi, dès l'aube et sa tonifiante fraîcheur alpine.
 
Alimentation de pilote, les parents ont un beau rôle à jouer
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Sur un stage comme celui de Chamonix, la nourriture servie aux jeunes pilotes fait bien entendu l'objet d'attentions particulières en terme de variété, d'équilibre ou de quantité. Il est assez instructif de prêter attention à leur façon de réagir à table, et l'on ne parle pas de correction, puisque tout se passe impeccablement sur ce point. On peut dégager rapidement trois types d'attitude: ceux qui ont l'habitude de manger varié et équilibré ne sont pas dépaysés, ceux qui ne rechignent pas à suivre de nouvelles règles s'en sortent bien et enfin, ceux qui se retrouvent perdus devant une assiette éloignée d'un quotidien dont beaucoup d'aliments sont étrangers et là, pas facile pour eux d'avaler quelque nourriture éloignée du hamburger-frites-coca, au hasard.
  
Inutile de se voiler la face sur les conséquences de la malbouffe dans le corps d'un jeune sportif... C'est dévastateur. Au prix de chaque dixième à gagner sur le plan mécanique, l'investissement familial pour une alimentation équilibrée doit se révéler incroyablement plus rentable, en boostant les performances de la machine humaine à moindre coût, sans compter les bénéfices pour la santé des enfants. Simple histoire de bon sens. 

 

 

Info Kartcom / © Photo KSP


bonne-annee-2013.png Bonne Année 2013...

Nous vous souhaitons tout le bonheur du monde et beaucoup de compassion.

Le bonheur c'est vouloir ce que l'on a et ne pas désirer ce que l'on ne peut avoir. 

La compassion c'est le seul remède contre la souffrance.... 

 

 

 

 

 

 

 

 

cp_gttour_navarracourse2_podium.png Victoire GT tour Navarra
 
 
fabien19.png Fab-Henri Pellefique (moniteur à Nogaro) GG
 
fab-morgan.png Fab-Morgan Moullin-Traffort
 
J'ai connu fab à ses débuts à Nogaro. J'étais pilote carrera cup avec Jérôme Policand. Nous avons roulé en tant que coéquipier dans toutes les catégories: Carrera Cup,, Formule Renault , Spider Peugeot, GT, V de V etc...
Je pense être le premier à avoir dit à Jérôme que Fabien était doué et qu'il ferait le même parcourt que Luc Alphan. Jérôme qui faisait les 24H avec Luc m'a dit que ce serait difficile.  Cette année Fabien est arrivé à son niveau, il lui reste une dizaine d'années pour faire mieux....

Dans l'article de l'équipe (ci-dessous) Fabien retrace les grandes lignes de son parcourt et de sa vision du sport auto.
Voici ce qu' un journaliste ne pourra jamis écrire:
Généralement lorsqu'on rencontre une star, on reste de l'autre côté de la barrière. Fabien a été le meilleur gardien de but du monde, il est plus connu que tous les présidents de la république française sur toute la planète.
 
Malgré cela, le premier jour que je l'ai rencontré, j'ai eu le sentiment que je le connaissais depuis toujours. Le courant est passé immédiatement, nous étions en phase. Comme avec Renaud Derlot, la passion du sport auto n'est pas le seul élément qui nous a permis d'être ami.
 
Ma situation personnelle ne me permet pas de côtoyer des personnes négatives ou fausses.  Sa décontraction et sa nonchalance peuvent laisser penser que Fab n'est pas attentif au valeurs humaines et à la souffrance qui l'entoure.
Il n'en est rien. Entre deux teams, deux pilotes, il ne choisira jamais celui qui est le plus flamboyant. Son choix prendra en compte, le sérieux, la confiance, la loyauté, les capacités (bien entendu). Tout sera analyser, réfléchi et le choix du coeur prendra le dessus.
J'ai beaucoup appris pendant ces années, j'ai compris pourquoi un sportif de haut niveau devient un champion du monde. Je souhaite à JEV d'acquérir ces qualités pour devenir un grand pilote de F1. C'est la principale fonction de Renaud Derlot, il sait de quoi je parle.
 
En 2013, Fabien devrait confirmer l'excellente fin de saison, il fait parti aujourd'hui des 5 meilleurs pilotes B français.
Gérard Tonelli papa de Julie 
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 Fabien Barthez-Gérard Tonelli
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fab-gg-copie.png Carrera Cup: Fabien Barthez et G. Tonelli aux couleurs de Julie
 
fab-spa.png24H de Spa 2012: E.Debard Morgan Moullin-Traffort Olivier Panis Fabien Barthez P2
 
fab_f1.pngFabien Barthez -Jacques Laffite Essai F1 Castellet 
 
 L'équipe 27/11/2012
 
« JE SUIS LE GARS QUI SORT DU CENTRE DE FORMATION »

Sa carrière de footballeur est derrière lui. Mais FABIEN BARTHEZ,
le gardien de but des Bleus surveille toujours autant ses sorties. Surtout sur circuit, où le pilote amateur suit une nouvelle trajectoire.
 
PREMIER CONTACT
« J’ai pris un choc »
 
DU FOOTBALLEUR AU PILOTE
« Je fais partie des meubles maintenant »
 
ATTENTION, SORTIES DANGEREUSES
« Prendre un départ est plus flippant qu’un penalty »
 
NOUVEAU MONDE POUR LE CHAMPION DU MONDE
« Il faut payer les télés
pour qu’elles viennent »
 
Le succès, il n’a jamais couru après, dit-il. Pourtant champion du monde et d’Europe de foot, Fabien Barthez (41 ans) court encore. Sur circuits. L’ex-gardien de but de l’équipe de France a changé de cage, il évolue désormais entre les arceaux d’une Ferrari 458 en GT Tour. Son moteur : la passion. « Comme toujours. Je n’ai jamais eu d’objectif. Même en foot. Les choses se sont toujours faites naturellement. Sans plan de carrière. Jamais je ne me suis dit : “Je veux être numéro 1 à mon poste.” Je me faisais plaisir sur le terrain, tout en travaillant. En auto, c’est pareil. Cela s’arrêtera quand cela s’arrêtera. Mais j’ai bien encore dix ans devant moi », rigole ce goal volant, pour qui « l’auto a toujours été un mystère », « avec ses habits de lumière, la combinaison, le casque ». De passage à Paris mi-novembre pour, comme tous les pilotes amateurs à cette période de l’année, démarcher des sponsors, Fabien Barthez a débriefé sa saison, sa première victoire en GT face à des pilotes pros, ses sorties, sa découverte d’un monde nouveau et plus, avec affinités…
 
CAROLE CAPITAINE
« EXPLIQUEZ-NOUS comment le gardien de but de l’équipe de France championne du monde et d’Europe se retrouve derrière un volant, fort d’un titre de champion de France amateur et acteur engagé en GT Tour ?
– Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait parce que j’aimais ça. J’ai fait du foot, car j’aimais le foot. Le sport auto, j’aime et voilà. Rien n’est calculé. Les choses se sont faites et se font naturellement. Dans le cas de l’auto, il se trouve que je déménage à Toulouse, où habite Jérôme (Policand, le patron de son équipe), que j’amène ma voiture (une Porsche) à réviser, que le concessionnaire, qui se trouve être le père d’Olivier Pla (pilote de monoplace puis de proto en Endurance), ce que j’ignorais, me parle auto…
 
 Et ?
– Un truc terrible m’arrive : je me retrouve sur un circuit avec ma voiture perso et Olivier Pla me propose de faire deux tours à côté de lui. C’était la première fois que je mettais le cul dans une bagnole sur un circuit. Et là, j’ai pris un choc, une leçon d’humilité. Qu’est-ce qui se passe ? Ce n’est pas le sentiment de vitesse qui m’a le plus impressionné, mais le fait que ma voiture devenait souple, semblait se tordre un peu. Moi, j’avais eu l’impression jusqu’à trente-six ans que tous les jours je l’emmenai aux limites. Là, je me suis dit : “Ah d’accord, c’est ça le pilotage.” Et quand Jérôme (présent sur le circuit) m’a proposé de rouler pour lui en 2008, j’ai pris du recul, car la Carrera Cup, c’est quelque chose de nouveau pour moi, et puis les mecs autour du circuit me disaient : “Ouah ! la Carrera Cup, mais c’est super dur pour commencer.” Je ne voulais pas être le VIP qui arrive, met ses fesses dans l’auto, fait ses trois tours et s’en va chez lui. Ce n’était pas le but. Finalement, j’ai accepté la proposition de Jérome et, de décembre à mars, je suis allé en formation sur le circuit de Nogaro. Avec une Clio de l’école de pilotage, puis une Campus (monoplace pour débutant)… Trois jours par semaine, dès 9 heures du matin, je roulais jusqu’à la nuit. Je bouffais mes 300 tours par semaine. J’ai appris les bases : c’est quoi un freinage ? C’est quoi une trajectoire ? Un transfert de masses, le talon pointe… Et j’attendais que Jérôme me fasse piloter la Porsche (qui était en construction).
 
– Avez-vous été étonné de ce que vous aviez à apprendre ?
– Je suis parti de zéro au niveau pilotage. Je ne m’imaginais rien, j’avais juste envie de le faire.
Le circuit m’a fait du bien. Je me suis rendu compte que sur la route ça ne sert strictement à rien d’aller vite en voiture. Par rapport à ce qu’on peut faire en circuit, on n’a aucun plaisir (*). Jusqu’à trente-six ans, j’ai cru que je conduisais vite, que cela me faisait plaisir d’aller vite sur la route. Complètement débile. Je me suis arrêté net. Avant, tous les jours, pendant dix ans, je prenais ma Porsche pour aller chercher le pain, etc. Depuis que je roule en circuit, je n’ai plus de voiture sportive. J’ai un 4 × 4 pour les grands trajets et une Smart pour la ville.
 
 Quelle a été votre première voiture ?
– Une Super 5 GL. Elle n’a pas fini dans le mur. Ensuite, comme j’ai toujours aimé l’auto, j’ai eu des Porsche. J’ai huit points sur mon permis. Je n’ai jamais eu de retrait.
(*) Pendant son apprentissage à Nogaro, Barthez a acheté trois modèles différents de Porsche, montant dans la gamme sportive. Avant de les revendre.
 
« LE MYTHE DES FOOTBALLEURS et des autos n’est pas faux…
– Moi, j’étais footballeur, à Monaco, alors… les footballeurs aiment les autos, pour la flambe, ou par passion. Des mecs comme Mandanda ou Carrasso aiment vraiment ça.
 
– Avez-vous déjà proposé à vos anciens équipiers bleus de faire une course d’Endurance avec vous ?
– Ça pourrait être amusant, oui, en Fun Cup, quelque chose comme ça. Mais ils ne m’en parlent pas trop. L’un est dans son golf (Blanc), l’autre dans sa radio, sa TV à fond (Lizarazu).
 
 Aujourd’hui, vous comptez presque une cinquantaine de courses (toutes disciplines confondues), vous disputez le GT Tour (course d’Endurance associant pilotes pros et amateurs), vous avez signé une première victoire à Navarra, quel bilan tirez-vous de cette année ?
– C’est ma première vraie saison de course, en GT, dans ce qui se fait de mieux en France pour cette catégorie, avec des pilotes pros. L’an dernier, j’ai été champion de France mais seulement avec des amateurs, là c’est le “step” au-dessus. Mais j’ai encore beaucoup à apprendre. Notamment dans la phase purement technique, du ressenti, de la maîtrise de l’auto. Après chaque week end, je progresse, mais j’ai de la marge. Tant mieux. Je repars chaque dimanche avec les acquisitions de données pour voir où je freine, où je passe les vitesses… j’aime bien. Je dois arriver à faire corps avec l’auto. Cela a été flagrant après les 24 Heures de Spa, où je passe quatre heures en tout dans la voiture (normalement une heure en GT Tour). Les quinze jours d’après, j’étais toujours dans l’auto. Quand on arrive à Navarra, où on gagne et où on fait une bonne qualif, il me semblait que je n’avais pas quitté l’auto. J’avais franchi un cap. J’avais besoin de ce genre de résultat pour montrer que je faisais du sport auto par plaisir mais avec sérieux. Alors, ce n’est que du Championnat de France GT, ce n’est pas de la F 1 non plus !
 
 Quel genre de pilote êtes-vous ? Attaquant ? Passeur ?
– En foot, on dirait que je suis le gars qui sort du centre de formation, qui a joué en National, en CFA, et qui vient de signer pro dans une équipe de L 1. Je suis titulaire à côté d’autres titulaires indiscutables.
 
 Comment avez-vous été accueilli par vos adversaires ? Comme le gardien de foot ou un pilote ?
– Au départ, je pense qu’on ne m’a même pas considéré par rapport au foot. On m’a regardé comme un VIP, comme on dit. J’étais le mec connu. J’aurais été chanteur, cela aurait été la même chose. Pour eux, j’étais le mec connu, qui venait faire son truc, et repartait à la maison. Évidemment ce n’était pas mon objectif. Il y a eu quelques réflexions au début. Je me suis fait traité de barge sur un podium une fois. Le mec, plutôt de me dire : “Bien mais fais attention à cela”, il m’a incendié, vexé après dix ans de métier de se faire taxer par un mec qui roulait depuis six mois. Aujourd’hui (quatre ans après), je suis reconnu comme un bon pilote amateur. Je fais partie des meubles maintenant.
 
 Avant de prendre le volant, vous étiez un fan de sport auto ? Vous aviez des modèles ?
– J’ai toujours été acteur plus que spectateur. Je suivais la F 1, oui, bien sûr. Quand je jouais à Monaco, j’allais au GP, j’ai rencontré Webber, Panis, Prost, Schumacher… j’ai joué au foot contre eux (le match de gala organisé entre pilotes et footballeurs), c’était sympa. J’adore le sport, mais surtout en faire. »
 
« GARDIEN DE BUT, vous pouviez vivre des situations risquées physiquement. Avez-vous déjà eu peur en sport auto ?
– Au volant, je ne me suis pas encore fait peur, non. J’ai eu peur, à Spa, à l’époque du Spider, quand j’ai vu Julien Beltoise sortir à Blanchimont, et se casser les chevilles. Surtout, j’ai été impressionné au Mans lorsque j’ai participé cette année à la journée test rookie. Je suis sorti au virage du Tertre rouge, une voiture arrivait en face. Et là, j’ai espéré que les drapeaux jaunes soient agités. Je ne dois pas oublier pourquoi je fais du sport auto : pour le plaisir. Ma carrière, elle est derrière moi. Si un jour, je fais les 24 Heures du Mans, ce sera pour le plaisir et si je suis prêt. On m’a pourtant proposé de les faire, juste après ma première course en Porsche Cup ! Comme on me propose régulièrement de faire le Dakar.
Je ne suis pas prêt. C’est comme si on se disait en foot : “Oui, je vais faire une Coupe du monde de foot, je fais mes trois matches et je rentre…” Au Mans, on n’y va pas pour trois tours. Même si, parfois, le sport auto, avec les casses ou les accidents d’entrée, cela peut être un sport à la con. Au moins, en foot, on a le match.
 
 Vous avez plus conscience du risque en sport auto que dans le football ?
– En foot, j’ai eu des fractures : aux pommettes, à la mâchoire, après des coups de coude, de tête. Je me suis enroulé autour d’un poteau et stoppé net. J’ai vu les dégâts. Mais je dois dire que j’ai plus peur dans une auto, et pourtant, pour moi, c’est pareil : la notion de danger, il te la faut. Je ne suis pas du genre à dire que cela n’arrive qu’aux autres. Au contraire, je me sers de l’expérience des autres pour me dire : voilà, il y a des limites. Moi je suis là, pour la passion, pour le plaisir. Après, c’est vrai, je déteste perdre. Aux boules, aux cartes…
 
– Justement quand on déteste perdre, on n’a pas tendance à dépasser les limites ? À se voir plus beau qu’on ne l’est…
– Le piège de l’excès de confiance. Il faut y penser. C’est un juste équilibre à trouver pour tout compétiteur.
C’est quand on se sent le mieux qu’il faut faire attention. Quand on est à la rue, on ne risque pas l’excès de confiance. Au foot, quand tu es en pleine forme physique, tu peux avoir ce petit relâchement d’excès de confiance et, bam !, tu as le ballon qui passe entre les jambes et tu finis sur Vidéogag. Je pars du principe que je fais les choses sérieusement et en m’amusant. Qui dit s’amuser dit être plus relâché, et ça te permet de trouver le juste équilibre entre concentration et résistance à la pression. En foot, j’avais un rituel, je restais seul dans le vestiaire un moment avant d’aller faire un peu le fou pour évacuer.
 
– Le plus flippant : le penalty ou prendre un départ ?
– Un départ. Je me suis retrouvé en première ligne à Navarra, je ne l’avais pas encore fait, car je ne sais pas encore trop bien chauffer les pneus. J’ai envie de vomir. (Il rigole.) Et je savais que derrière ça allait débouler, donc j’ai laissé 3 mètres d’écart entre les bagnoles… Je veux ramener l’auto pour que mon équipier puisse rouler aussi, que le travail des mécanos, qui se couchent à 2 ou 3 heures du mat’, ne soit pas fait pour rien. Sinon, ça fait chier. Au Castellet, j’en aurais pleuré (il s’est accroché avec son équipier dans la dernière course).»
 
« LA PRATIQUE DU FOOTBALL vous a-t-elle aidé pour le coup d’œil, la trajectoire, l’anticipation ?
– Sans doute, mais il me manque certains réflexes propres à ce sport : comme regarder le virage d’après, moi je regarde encore celui devant moi.
 
 Ce plaisir que vous avez en voiture était-il permanent au foot ?
– Quand tu enchaînes, tous les trois jours, les matches depuis dix ans, c’est humain d’avoir des coups de pompe. Là, c’est sept meetings par an, c’est différent. Et puis, pour moi, c’est tout beau, tout neuf, j’ai vingt ans, là.
 
– Vous avez découvert un nouveau monde ?
– Je suis tombé sur le cul. Quand je suis arrivé au début, je regardais ces bagnoles, ces pilotes… Et puis, j’ai appris qu’il fallait payer les télés pour qu’elles viennent, que la majorité des pilotes apportaient de l’argent pour rouler. Dans le foot, c’était inenvisageable. Aujourd’hui, je bosse pour amener un budget. Je démarche des partenaires.
 
 Vous devez vous occuper de vous désormais ?
– Au foot, tout est fait pour que tu sois performant sur le terrain. Le reste, quelqu’un s’en occupe. Aujourd’hui, je prépare mon sac, mon casque. Bon, pour la première course, j’avais oublié ma cagoule. Mais pour mon premier match avec l’OM, j’avais oublié mes gants.
Je me régale à aller sur les circuits, à monter des opérations avec des partenaires. Il faut ouvrir le sport auto, arrêter avec ces laissez-passer où on a l’impression d’être à la NASA.
 
 Même pour le foot ?
– Joueur de foot, c’était différent, c’était mon métier. Je devais me protéger pour être performant. Si tu ouvres toutes les portes, tu n’as plus de jus pour le reste.
 
 Votre film préféré ne parle ni de foot ni de sport auto, mais de danse classique. Il s’agit de Billy Elliot (l’histoire d’un gamin du nord-est de l’Angleterre, fils d’un mineur, qui devient danseur étoile) ? Une prochaine reconversion ?
– (Il rigole.) J’aime ce film pour la musique, mais aussi pour ce principe. Tu t’accroches, en restant toi et en faisant ce qui te passionne. Sans passion, on ne peut pas avoir de résultat. »

 

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 Les amis du sport auto avec Yanis 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Les performances tout à fait remarquables d'Adeline Prudent cette saison dans le Trophée Académie de la CIK-FIA ne sont pas passées inaperçues. Plutôt habituée des compétitions nationales, la jeune pilote de 14 ans a en effet terminé au 9ème rang de la compétition mondiale et meilleure féminine. Il faut dire qu'elle avait débuté sur les chapeaux de roue à Braga, 8ème de la course 1 puis 4ème en course 2, avant d'être chahutée à Angerville et de clore en 7ème place la dernière course à Bahreïn.

 

La FFSA et le ministère des Sports viennent de la récompenser en lui attribuant le statut de "sportif de haut niveau" qui va faciliter la poursuite de ses études comme celle de sa carrière. 

 

 

Info Kartcom / © Photo KSP 


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 RESULTATS.CLIC...

Mercredi 14 novembre

07:40 - 11:40: Essais libres S4, S5, KZ2, TaG Senior

12:20 - 17:30 Essais libres TaG Cadet, TaG Junior, TaG Master, S2, S1

 

Jeudi 15 novembre

07:40 - 11:40: Essais libres S4, S5, KZ2, TaG Senior

12:20 - 17:30 Essais libres TaG Cadet, TaG Junior, TaG Master, S2, S1

 

Vendredi 16 novembre

07:30 - 8:30: Warm-up S4, S5, KZ2, TaG Senior
08:30 - 10:00: Essais chronos S4, S5, KZ2, TaG Senior

10:00 - 11:30: 1ère manche qualificative S4, S5, KZ2, TaG Senior 

12:00 - 13:10: Warm-up TaG Cadet, TaG Junior, TaG Master, S2, S1 
13:10 - 14:55: Essais chronos TaG Cadet, TaG Junior, TaG Master, S2, S1 
14:55 -17:05: 1ère manche qualificative TaG Cadet, TaG Junior, TaG Master, S2, S1

 

Samedi 17 novembre

07:30 - 8:30: Warm-up S4, S5, KZ2, TaG Senior
08:30 - 10:00: 2ème manche qualificative S4, S5, KZ2, TaG Senior
10:00 - 11:30: 3ème manche qualificative S4, S5, KZ2, TaG Senior
12:40 - 13:50:  Warm-up TaG Cadet, TaG Junior, TaG Master, S2, S1 
13:50 - 16:05: 2ème manche qualificative TaG Cadet, TaG Junior, TaG Master, S2, S1
16:05 - 17:50: 3ème manche qualificative TaG Cadet, TaG Junior, TaG Master, S2, S1


Super Sunday, dimanche 18 novembre
07:30 - 9:00: Warm-up toutes catégories
09:20 - 9:50: Cérémonie d'ouverture
10:00 - 15:15: Finales 
17:00: Podiums 
21:00: VooDoo Lounge After-Party

 

Il y a 9 heures de décalage, en moins, par rapport à la France. 

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La 1ère manche qualificative KZ2 su SuperNationals à Las Vegas a pourtant opposé trois grands pilotes tout au long d'une belle bagarre pour la victoire. Max Verstappen (CRG/TM) partait en tête devant Marco Ardigo (Tony Kart/Vortex), mais c'est Patrik Hajek (Praga/Parilla) qui est rapidement venu lui contester le leadership en s'installant à la 1ère place dès le 5ème passage, avec Ardigo en 2ème position. Verstappen n'a rien lâché, ce n'est pas son genre, et a pu reprendre les commandes au 11ème tour pour remporter la course tout en signant le meilleur temps, 44''115. Hajek terminait second devant Ardigo.

 

Pendant ce temps, Anthony Abbasse (Sodi/TM) remontait de la 7ème à la 4ème place, dépassant un Rick Dreezen (Tony Kart/Vortex) très rapide aux prises avec Gary Carlton (Energy/BMB) finalement 6ème devant Jorrit Pex (CRG/TM). Auteur d'un départ d'anthologie, Ben Hanley (ART GP/TM) plafonnait ensuite en 11ème position, tandis que Bas Lammers (Praga/Parilla) chutait de la 10ème à la 20ème place dans les derniers tours. Armand Convers (Kosmic/Vortex) avait repris 12 places en 4 tours, mais renonçait avant la mi-course. Parti 28ème, Gianni Gazzurelli (FA Kart/Vortex) terminait au 18ème rang.  

 

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Même si tout ne s'est pas idéalement déroulé sur la piste, Julien Andlauer a vécu une expérience inoubliable au SuperNationals à Las Vegas. Le pilote Action-Karting a en effet eu la chance de pouvoir participer à cette épreuve mythique sur un Praga officiel en TaG Junior. Certes il a été déçu de ne pas atteindre la finale à la suite de contre-tremps divers comme des accrochages, des soucis de carburation ou des erreurs de pilotage, mais il a réalisé de belles performances et a beaucoup appris en se mesurant aux meilleurs.

 

"Ma semaine avait bien commencé durant les essais libres, raconte le jeune pilote, et j'ai pu montrer ce dont j'étais capable lors de la seconde manche qualificative en approchant à quelques dixièmes de secondes les temps de mon coéquipier triple champion d'Europe George Russel. Mon équipe a été là pour me soutenir dans cette énorme aventure, j'ai découvert l'importance de beaucoup de choses (comme l'importance de bien parler l'Anglais) et je tire déjà un enseignement de ce voyage. J'ai encore un long travail à faire pour arriver à égaler les meilleurs pilotes mondiaux mais en observant et en écoutant mon apprentissage sera très rapide. Un grand merci à Action-Karting et Praga qui ont cru en moi !"

 

 

 

 

 

Info SKUSA / © Photo KSP


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Les pilotes KZ 125 Gentleman s'élancent pour la finale Long Circuit à Lyon avec un duel attendu entre Goudant et Savard. Cédric Goudant (Tony Kart/TM) prend tout de suite les commandes de la course devant Thomas Bailly (Tony Kart/TM) et Yannick Savard (Birel/Maxter). Erick Preuvost (Intrepid/TM) ne tarde pas à dépasser Sosthème Rousseau (Tony Kart/TM) pour le gain de la 4ème place. La pression s'accroit sur les épaules du leader avec un Bailly très proche et Savard qui signe les meilleurs chronos. Preuvost est déjà distancé à plus de 3''.

 

Enzo Brucoli (Tony Kart/TM) fait forte impression en revenant très rapidement de la 16ème à la 6ème position avec Emmanuel Galichon (Tony Kart/TM) sur ses talons. Savard passe en 2ème position dans le 8ème tour et augmente le rythme. Le duel pour la victoire va bien avoir lieu, Preuvost est trop loin pour pouvoir interférer. Savard fait le forcing avec des temps canon et s'empare de la 1ère place au 12ème passage. Bailly profite de l'attaque pour prendre la 2ème position devant Goudant. Moins de 3 dixièmes séparent les 3 pilotes. Goudant réplique au 14ème passage et revient second avant de reprendre les commandes au tour suivant.

 

Goudant cherche à se mettre hors de portée de ses adversaires pour qu'ils ne puissent pas profiter du phénomène d'aspiration. Il parvient à 0,7'' d'écart en signant le meilleur temps au tour 17. Savard se rapproche un peu puis lâche 3 dixièmes au tour 19. L'arrivée approche, Goudant est bien parti pour remporter la course, d'autant que Savard ralentit dans le dernier tour. Victoire et meilleur tour pour Cédric Goudant qui gagne aussi le titre de Champion de France Long Circuit 2012. 2ème position pour Yannick Savard de justesse devant Thomas Bailly. Preuvost termine 4ème à plus de 4'', Brucoli 5ème, Galichon 6ème, Rousseau 7ème, Redondi 8ème, Bessière 9ème et Chari 10ème.

 

 

 

 

Avec un retard de plus d'une heure suite à un accrochage lors du premier départ, les concurrents de la KZ 125 prennent la piste pour leur finale après leurs aînés. Le départ s'avère décisif avec la plongée en 15ème position du poleman Christophe Benoit (Birel/TM) dans le 1er tour. C'est Paul David qui hérite de la 1ère position devant Nicolas Roi-Sans-Sac (PCR/TM), Quentin Donniaux (Mirage /TM) et Benjamin Da Silva (Birel/TM). Nelson Bondier èTony Kart/TM) est revenu en 5ème position devant Nolan Mantione (Birel/TM) et Julien Vallois (Tony Kart/TM). Sylvain Valet (Intrepid/TM) est relégué en 18ème position. On assiste ensuite à une sévère remontée de Benoit, déjà 7ème au tour 5, tandis que David est maintenant isolé en tête à 2,5'' de Da Silva qui a passé Donniaux. Roi-Sans-Sac ayant abandonné.

 

Benoit poursuit sur un grand rythme et s'empare de la 3ème position au tour 9 avant de doubler Da Silva au passage suivant. David se trouve à 3,4'' devant lui, la mission paraît difficile, même si Benoit tourne 3 ou 4 dixièmes plus vite que le leader. Vallois dépasse Donniaux pour la 4ème place peu après la mi-course, mais Donniaux réplique. Benoit accélère encore, comme le prouve son meilleur temps presque 6 dixièmes plus vite que David. L'écart entre les deux hommes est tombé à moins d'une seconde au tour 15, puis à 0,641'' au tour 17. Pendnat ce temps, Nolan Mantione (Birel/TM) a rejoint le 4ème rang devant Donniaux et Vallois, mais chute 7ème peu après.

 

L'incroyable Benoit attaque David dans le 17ème tour et s'empare du commandement de la course, alors que Da Silva menace maintenant le second pour lui subtiliser sa place à 2 tours de l'arrivée. Les trois pilotes ont distancé leurs adversaires de plus de 6''. Christophe Benoit réalise un véritable en remportant cette finale qui avait bien mal commencé pour lui. Benjamin Da Silva prend la 2ème place et signe le meilleur tour en course devant le Valeureux Paul David. Donniaux termine 4ème, Mantione 5ème, Bondier 6ème, Figheira 7ème, Krypciak 8ème, Barbe 9ème et Soguel 10ème, une sacrée performance en partant 38ème sur la grille. 21 pilotes sur 39 atteignent l'arrivée.

 

Benoit ne marque pas de points au championnat, pour une question de réglement par rapport à sa mécanique, et c'est Roi-Sans-Sac, malgré son abandon qui remporte le titre Long Circuit 2012.