Le dernier meeting de la saison sprint FFSA Karting rassemblait plus de 180 pilotes en ce début octobre sur le circuit international de Salbris dans le cadre d'un quadruple Championnat de France. La compétition s'est avérée particulièrement difficile en raison d'une météo humide et changeante venant s'ajouter à un redoutable affrontement sportif. Esteban Masson a été couronné en Nationale, Hubert Petit en KZ2, Charles Fiault en KZ2 Master et Marc Berteaux en KZ2 Gentleman.

Long de près de 1500 m, le tracé de Salbris fait partie des grands noms de l'histoire du karting. Il a notamment reçu l'an dernier la 1re épreuve du Championnat d'Europe FIA Karting KZ et KZ2, ainsi que du Trophée Académie FIA Karting. La pluie a compliqué la tâche des pilotes et des équipes samedi et dimanche matin avant le retour apprécié du soleil pour les dernières finales et les podiums dans l'après-midi.

La Fondation Julie Tonelli pour l'Enfance accompagne depuis de nombreuses années la FFSA en soutenant le karting de compétition en France. Elle participe à la décoration de la piste et fournit les coupes aux trois premiers de chaque catégorie et met aussi un point d'honneur à valoriser les pilotes arborant le célèbre papillon rose, en marge de son action principale en faveur d'associations soutenant des enfants en difficulté à travers le monde.

Nationale : Masson titré de justesse devant Maguet
Sacha Maguet a réalisé un beau meeting à commencer par la pole position des chronos parmi les 90 engagés.Vainqueur de la Coupe de France, Dylan Léger reprenait la main dans les manches, mais Esteban Masson montait progressivement en puissance au 2e rang de la finale 1 et s'imposait dans la finale 2. Il s'est montré le plus solide durant les trois courses et a remporté le titre de Champion de France Nationale avec deux points d'avance sur Maguet, Léger les rejoignant sur le podium. Noam Abramczyk a réussi une belle remontée depuis son 20e chrono. Deux fois 8e dans les premières finales, il terminait en 4e position de la dernière course et du Championnat. Lukas Papin revenait dans le top 10 de la finale 1 et pointait 6e de la finale 2 avant de perdre du terrain dans la dernière, en partie à cause d'une pénalité. Il se classait 11e.

Malgré un lointain 49e chrono, Léo Poncel ne se décourageait pas et progressait lors des finales pour atteindre le 13e rang du Championnat. Louis Pelet a fait partie des pilotes les plus performants du week-end. 2e chrono et 4e après les manches, il finissait également 4e de la finale 1 avant d'être disqualifié de la finale 2 à cause d'une manipulation interdite en parc fermé. Il revenait pourtant 7e en finale 3 et se classait finalement 14e. Retardé dans les manches par sa 42e position au chrono, Maxime Marion revenait bien lors des finales. 11e de la course 2, il perdait des places à cause d'un spoiler décroché dans la dernière. Guilhem Crespin réalisait un beau parcours dans le top 5 jusqu'à son abandon à mi-parcours de la finale 1. Il parvenait à reprendre 22 places en finale 2 et finissait 8e de la finale 3. Mathys Jaubert s'illustrait en remontant de la 30e à la 9e place dans les manches, mais un 1er tour difficile dans la finale 2 le faisait rétrograder au 18e rang du Championnat. En difficultés dans les deux premières finales, Mattias Joseph effectuait un superbe retour dans le top 10 de la finale 3 en regagnant 25 places. Auteur du 68e chrono, Julian Bodet Colaroff réussissait à atteindre la 30e position au classement final. Artus Lacroix méritait mieux que le 31e rang du Championnat. Il subissait d'abord un injuste coup du sort dans sa 2e manche, puis ne bouclait pas un tour en finale 1. Il réalisait sa meilleure performance en revenant 18e de la finale 2 (+18 pl).

Jules Roussel rencontrait des difficultés en début de meeting et ne parvenait pas à se qualifier. Il montait cependant sur le podium de la Coupe de la Ligue. Mathilde Habrant s'est battue dans le peloton pour regagner 16 places pendant les manches et terminer comme meilleure féminine de l'épreuve.

Petit domine en KZ2
Le poleman Hubert Petit cédait les commandes du Championnat de France KZ2 à Pierre Loubère dans les manches, mais obtenait deux belles victoires en finale avant d'assurer le titre en 4e position de la dernière. Arthur Carbonnel revenait dans les manches de la 20e à la 6e position. 3e de la finale 1, il remportait la finale 3 et prenait la 2e place du classement devant Loubère. Nathan Hédouin rétrogradait dans les manches à cause d'une pénalité de spoiler, mais se montrait à son avantage lors des finales avec une 3e place dans la dernière course qui le faisant remonter au 5e rang du Championnat. 34e à l'issue des manches Enzo Rouxel gagnait du terrain lors des finales et se classait finalement 24e. Pierre Bourgeois évoluait en 16e position des manches et au 15e rang de la finale 1avant de devoir renoncer en finale 2.

KZ2 Master : Trois victoires finales pour Fiault
Yoann Sanchez signait le meilleur chrono du Championnat de France KZ2 Master, mais Charles Fiault faisait la différence en remportant les trois finales avec une belle aisance pour coiffer la couronne des 30 ans et plus devant Sanchez. Pas très bien parti, Paul David alignait deux top 3 dans les dernières finales et montait sur la 3e marche du Championnat. Après son 2e chrono, Julien Jehanne se montrait redoutable au 3e rang des deux premières finales. Il devait malheureusement renoncer lors de la finale 3 et chutait à la 7e place du Championnat. Auteur d'un solide parcours dans le top 5 des manches, Vincent Fallet abandonnait à 4 tours de l'arrivée de la finale 2.

Berteaux rempile en KZ2 Gentleman
Sur ses terres, Marc Berteaux n'a cependant pas eu la tâche facile pour conquérir un nouveau titre de Championnat de France KZ2 Gentleman. 5e après les manches, il gagnait les finales 1 et 2 et assurait la 4e place dans la dernière. 3e à l'issue des manches, Bruno Bénabent souffrait dans la finale 1 avant de prendre la 2e place de la finale 1 et de remporter la dernière course pour une 2e position au classement devant Erick Preuvost, 2e en finale 1. Thierry Barrey se classait 9e du Championnat après avoir connu des fortunes diverses dans les manches. Alex Weiss assurait un parcours régulier quelles que soient les conditions pour atteindre le 11e rang de la compétition devant Diogo Teixeira, 9e au chrono comme dans la dernière finale.